Expositions virtuelles

L’Angoumois, la mer, et l’outre-Mer (17e-19e siècle)

DessinQuelles relations entretient l’Angoumois avec la mer, l’océan et l’outre-mer à l’époque moderne ?  C’est véritablement à partir de la fondation de Rochefort en 1666 dans l’estuaire de la Charente que cette relation se recompose et dépasse le simple commerce des vins, eaux-de-vie et des papiers qui connectait déjà l’Angoumois avec l’Europe du Nord depuis le Moyen-Âge. En effet, les besoins de l’arsenal de Rochefort pour le service de la Marine nécessitent d’exploiter l’arrière-pays fluvial pour ses ressources et ses savoir-faire jusqu’aux portes du Limousin, du Périgord et du Poitou. Produits d’artilleries, bois de construction, vins, eaux-de-vie circulent sur la Charente vers le port-arsenal.

Si la production des canons d’Angoumois pour les vaisseaux du roi demeure un aspect assez bien connu, qu’en est-il des hommes et des femmes qui ont regardé vers le littoral atlantique, vers l’océan et vers les outre-mer, notamment antillais ? Au-delà des figures connues comme André Thévet ou René Landouillette de Logivière, une masse d’anonymes d’Angoumois transparaît sous les plumes des notaires de la province : matelots, planteurs, gabariers, négociants, armateurs…

Cette exposition virtuelle vous propose de découvrir 18 documents variés conservés aux Archives départementales de la Charente qui ont trait à cette relation du territoire charentais avec la mer et l’outre-mer au temps de la première colonisation, américaine. Chaque document livre des indices, des traces d’une connexion maritime et ultra-marine avec les Antilles. Décrit et contextualisé afin d’en comprendre la portée historique, il met ainsi en évidence l’épaisseur d’une réalité historique de l’époque moderne à laquelle l’Angoumois a pris part dans un voisinage océanique influencé par les ports de Bordeaux, La Rochelle ou Rochefort.

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