Alphonse Hériaud, né le 12 janvier 1888 à Javerlhac en Dordogne et commis à la Perception des Finances d'Angoulême avant d'être mobilisé en 1914 (144 J 1). Il participe à toute la campagne de 1914-1918 au sein de plusieurs régiments dont le 107° Régiment d'Infanterie. Il s'illustre au combat plusieurs fois et se voit récompensé par plusieurs médailles militaires dont la Croix de guerre, la...
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Alphonse Hériaud, né le 12 janvier 1888 à Javerlhac en Dordogne et commis à la Perception des Finances d'Angoulême avant d'être mobilisé en 1914 (144 J 1). Il participe à toute la campagne de 1914-1918 au sein de plusieurs régiments dont le 107° Régiment d'Infanterie. Il s'illustre au combat plusieurs fois et se voit récompensé par plusieurs médailles militaires dont la Croix de guerre, la Croix du combattant et la Légion d'Honneur (144 J 13). Il laisse également parmi ses archives de la Grande Guerre ses impressions et ses souvenirs dans un tapuscrit rédigé quelques années après l'Armistice (144 J 3) ainsi que sa correspondance amoureuse avec sa femme (144 J 4). Son fils, James Hériaud né en 1920 à Garat, quant à lui s'engage en 1939 et est fait prisonnier en juin 1940. De 1939 à 1940, il correspond avec ses parents régulièrement, puis continue lors de sa captivité en Allemagne au Stalag XI A situé à Altengrabow (144 J 8-9). Il décède en 1941 en Allemagne, au Lazaret de Tangerhütte. Le fonds permet de saisir, à travers les démarches d'Alphonse et de son épouse Andrée, les difficultés pour les familles d'avoir des nouvelles des captifs puis de rapatrier les corps (144 J 10). Le corps de James, enterré côté russe, ne sera rapatrié quand 1948 pour être inhumé à Garat.